Plus de 300 arbres en moins au parc de Parilly 

À cheval sur les communes de Bron et Vénissieux, le parc de Parilly vieux de 59 ans s’est vu privé de quelques 300 arbres.

178 hectares et aucun n’a été épargné ; ce lundi 25 novembre 2024, ce sont 301 arbres, principalement des conifères, qui sont tombés sous les rafales de la tempête Bert, qui sévissait sur Lyon en début de semaine. Cela représente plus de 1,5 % des arbres du parc qui en compte 18 000. 

Des rafales à 130 km/h 

Mis en cause dans cette affaire de chutes d’armes : la tempête Bert. 

Arrivée en début de semaine sur l’agglomération lyonnaise, la tempête a fait de nombreux dégâts un peu partout dans la métropole. Chutes d’arbres, voitures fracassées, câbles sectionnés ; le département du Rhône était placé en vigilance orange vent et des rafales entre 125 et 142 km/h ont été enregistrées faisant du parc de Parilly un bon témoin de la puissance de la tempête.

Fermé jusqu’à jeudi 

Les élagueurs et les agents de la Métropole n’ont pas chômé depuis lundi, travaillant à rendre de nouveau les chemins praticables et les espaces sans danger pour le public. Le parc restera cependant interdit d’accès jusqu’au jeudi 28 novembre, mais en attendant, l’espace ne pouvant être clos car ne possédant pas de grilles ou de portails, des policiers et des agents patrouillent dans le but de dissuader les passants de s’y aventurer. En effet, même si beaucoup d’arbres mis à terre ont déjà été débités par les agents, d’autres n’ont été que partiellement déracinés et menacent à chaque instant de tomber. Plusieurs espaces resteront donc fermés jusqu’à nouvel ordre, en attendant que les lieux soient sécurisés. 

La typologie des arbres et des sols remis en question 

Lorsqu’au siècle dernier, le parc de Parilly était créé sous l’impulsion du conseil départemental de l’époque, les connaissances des arbres et des sols étaient moins nombreuses qu’aujourd’hui, aussi la qualité des sols et la typologie des boisements qui permettrait aux végétaux de proliférer semble avoir été négligée.

C’est en tout cas ce que pense Pierre Athanaze, élu à la Métropole de Lyon et 11e vice-président, notamment délégué à la nature en ville, qui s’exprime sur la situation du parc :

« Avec un sol superficiel fait de graviers en dessous, les arbres n’avaient que peu d’ancrage », il ajoute avec une note d’espoir pour le futur du parc de Parilly, « Il faut changer la typologie de nos boisements. Maintenant, on plante des bosquets denses avec des arbustes et des arbres plus grands, de manière à avoir différentes hauteurs et donc plus résistants aux coups de vent. »

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